Avec l’évolution technologique où les projets informatiques deviennent de plus en plus complexes, le recettage informatique s’impose, comme une étape indispensable pour garantir le bon fonctionnement des applications, des sites web ou d’autres produits. Il s’agit de l’étape après le cycle de développement, qui est souvent confondu avec de simples tests techniques.
Or, son rôle engage même les équipes techniques, fonctionnelles et métiers, c’est-à-dire, tout ce qui concerne le projet informatique. Dans cet article, notre agence de développement web et mobile DigitalUnicorn vous présente ce qu’est le recettage informatique dont sa définition, ses étapes et les bonnes pratiques à suivre.
Qu’est-ce que le recettage informatique ?
Premièrement, DigitalUnicorn vous présente le recettage informatique, ses objectifs, son importance et sa différence entre les autres types de tests :
Définition et objectifs du recettage
Le recettage informatique consiste à vérifier qu’un produit informatique, comme un logiciel, un site web ou une application répond correctement aux besoins et au programme du cahier des charges faites en amont, grâce à plusieurs procédures. Son objectif principal est donc d’assurer la conformité du produit livré par rapport aux attentes techniques et métiers (fonctionnalités, performances, sécurité, conformité réglementaire, design, business model…).
En 2025, le recettage informatique est bien plus qu’une série de tests, elle devient une étape à part entière et obligatoire dans la création de solutions informatiques. En effet, selon, des études, 56% des projets sont des échecs à cause de la négligence du recettage. Le suivi de la recette est donc l’un des piliers de la réussite.
Importance du recettage dans le cycle de vie d’un projet
Le recettage informatique est une phase qui se situe généralement après le développement du produit et avant son lancement. Toutefois, le recettage est déjà important dès le début de la phase du développement, plus précisément, dans la création du cahier de charge. Concevoir une recette informatique bien élaborée permet de :
- Réduire les risques des échecs lors du déploiement ;
- Réduire les coûts liés aux corrections tardives de bugs et des erreurs ;
- Faire un développement plus rapide et plus efficace du projet ;
- Assurer un déploiement et une meilleure satisfaction des clients.
Avec une méthodologie agile, le recettage informatique n’est pas relégué à la fin du développement et avant la livraison, mais il est déjà intégré tout au long du cycle de conception du produit, assurant une validation progressive et continue. En effet, avec un cahier de recette, l’équipe en charge du projet connaît déjà tous les détails, les étapes et les consignes à suivre.
Différence entre recettage et autres types de tests (tests unitaires, tests d’intégration…)
Souvent confondu avec de simples tests, le recettage informatique se distingue par sa vérification globale de tous les aspects du projet, voici les différences :
- Les tests unitaires: vérification de chaque composant développé par une équipe ;
- Les tests fonctionnels: vérification des fonctionnalités et des modules ;
- Les tests d’intégration: vérification de la communication entre les modules pour garantir le bon fonctionnement de l’ensemble ;
- Les tests utilisateur: test en temps réel avec de vrais utilisateurs pour vérifier l’expérience et les performances ;
- Le recettage informatique: validation du produit final correspondant au cahier des charges, aux attentes des métiers et à l’expérience utilisateur.
Les tests servent alors à déterminer si le produit fonctionne correctement, tandis que le recettage sert à répondre si le produit répond au cahier de charge, aux besoins des clients et aux objectifs du projet.
Pour un recettage informatique ou autres étapes de développement d’un projet, vous pouvez appeler notre agence web DigitalUnicorn pour garantir son bon fonctionnement.
Les différents types de recettage
Deuxièmement, dans le monde numérique, il existe plusieurs types de reclettage que vous devez connaître avant de se lancer à la création d’un projet. Notre agence DigitalUnicorn vous les présente :
Recette fonctionnelle : vérification des fonctionnalités
La recette fonctionnelle consiste à valider si l’ensemble des fonctionnalités présentes dans le cahier des charges sont tous présentes et opérationnelles sur le produit final. L’équipe teste alors plusieurs scénarios pour assurer que le produit répond précisément aux besoins métiers et utilisateurs.
Mais en 2025, avec l’IA, cette recette est maintenant, dans certains cas, prise en charge par des outils d’automatisation, pour vérifier le nombre de fonctionnalités conforme à la liste sur le cahier, l’expérience utilisateur (simulation du parcours) et les besoins métiers.
Recette technique : vérification des performances et de la sécurité
La recette technique concerne sur tous les éléments non fonctionnels du produit informatique, c’est-à-dire, la compatibilité, la scalabilité, les performances, la sécurité et la conformité aux normes et aux règlements. Elle est indispensable pour assurer sa compatibilité sur les plateformes et les appareils, sa capacité de gestion de charge, sa conformité et sa sécurité selon les objectifs mis en place, idéal pour protéger les données utilisateur et pour assurer la qualité du service.
Recette utilisateur (UAT) : validation par les utilisateurs finaux
La recette utilisateur ou l’User Acceptance Testing UAT se concentre sur les utilisateurs pour la validation du processus du design UI/UX et des performances. Les utilisateurs testent le produit final dans des conditions presque réelles afin de vérifier si son ergonomie, son efficacité et sa pertinence sont conformes à ce qui était prévu et aux besoins des utilisateurs. Cette recette est importante pour adhérer rapidement les équipes métiers au lancement du logiciel et réduit les risques de rejets, des bugs et des erreurs.
Recette d’intégration : vérification de l’interaction entre différents modules
La recette d’intégration a pour rôle de vérifier si l’interaction entre les différents modules et fonctionnalités est correcte. Dans une application mobile, un site web ou un logiciel où les API, les microservices et les systèmes interconnectés sont nombreux, cette phase est indispensable qui permet de détecter les incohérences et les discordances des échanges de données et des fonctionnalités. Elle sert aussi à savoir si tous les modules sont tous présents et fonctionnels par rapport au cahier de charge et répond aux objectifs initiaux.
Recette de performance : évaluation des performances du système
La recette de performance teste la rapidité, la stabilité et la scalabilité (capacité à gérer un grand nombre de charges). En d’autres termes, elle mesure le temps de réponse, la consommation de ressource, et l’anticipation du goulot d’étranglement avec des outils de simulation. Cette recette vise à garantir une expérience utilisateur fluide et sans bug ou crash, même en cas de pics de charge et d’activité. C’est surtout idéal, par exemple, pour les applications ou les sites e-commerce, les jeux vidéo et les réseaux sociaux.
Les étapes clés d’un recettage informatique réussi
Le recettage informatique n’est pas une simple série de tests, c’est une véritable méthodologie qui suit des étapes structurées pour garantir la conformité du produit au cahier de charge et son bon fonctionnement sur tous les aspects. DigitalUnicorn vous les présente :
Phase de planification : définition du périmètre, des objectifs et des ressources
Comme toutes les étapes, le recettage informatique commence par la phase de planification. En d’autres termes, elle permet de définir le périmètre des tests à réaliser et du type de recettage à faire, les objectifs à atteindre, ainsi que les ressources humaines, économiques et techniques mobilisés. Cette anticipation est essentielle pour éviter les pertes de temps, les doublons, pour optimiser le coût de développement et pour assurer le bon déroulement de l’opération.
Préparation des environnements de test : configuration des serveurs, des bases de données…
Après la phase de planification, vient la phase de préparation une fois le périmètre de tests fixé. L’environnement des tests et des vérifications doit être optimal qui inclut la configuration du serveur, la mise en place de la base de données, l’intégration des outils tiers pour certaines mesures et la gestion de l’opération. Une préparation bâclée peut entraîner des résultats biaisés, des contre-temps et un déploiement désastreux, non-conforme aux résultats voulus.
Exécution des tests : déroulement des tests, suivi des anomalies
La réalisation des tests constitue la phase la plus importante et la plus longue du recettage. L’équipe simule alors les différents scénarios pour tester le produit sur tous éléments prévus dans le cahier de charge. De nos jours, les outils d’automatisation deviennent de plus en plus efficaces et performants jouant un rôle crucial pour automatiser certaines tâches répétitives sans risques d’erreurs humaines.
Analyse des résultats : identification des bugs, priorisation des corrections
Une fois les tests terminés, la prochaine phase est l’analyse des résultats des tests qui permet d’identifier les bugs, les anomalies, les insuffisances et les déficiences. Dans cette optique, les erreurs seront aussi classées selon son importance et son impact sur le produit.
Dans ce cas, les bugs majeurs seront traités en premier, vient ensuite les mineurs et enfin les ajustements pour le faire correspondre au mieux au cahier de charge et aux objectifs. Cette partie peut aussi prendre du temps, mais elle dépend énormément de la qualité du développement et le suivi du cahier de recette.
Validation et approbation : signature du procès-verbal de recette (PVR)
La phase de validation et de l’approbation succède après la phase de correction, l’amélioration et l’ajustement du produit selon les analyses des tests. D’abord, chaque recettage doit être approuvé pour assurer le fonctionnement du produit final, vient ensuite sa validation officielle par l’équipe avant sa mise en production.
Le procès verbal de recette (PVR) sera signé par les différentes parties et de différents acteurs du produit (agence, client, partenaire, investisseur…) attestant que le produit est conforme aux attentes et aux besoins, et peut être mise en service.
Mise en production : déploiement du système en production
Enfin, la dernière étape consiste à mettre le produit en production après le PVR signé. Cette phase est cruciale, car elle implique que toute l’équipe (technique et métier) se coordonne pour une transition fluide de l’application. L’objectif final du recettage informatique est donc de réduire les risques du déploiement et d’offrir un produit fiable aux utilisateurs dès les premiers jours de lancement.
Comment rédiger un cahier de recette efficace ?
Comme vous l’avez remarqué, le cahier de recette est l’outil de référence dont le recettage informatique se base pour être efficace. Un mauvais cahier peut augmenter les risques d’erreurs, la perte de temps, les coûts de production et générer des incompréhensions entre l’équipe et le client. DigitalUnicorn vous présente comment rédiger un bon cahier de recette.
Contenu essentiel d’un cahier de recette : cas de test, critères d’acceptation, résultats attendus…
D’abord, un cahier de recette doit être clair, détaillé, complet et structuré pour y trouver les :
- Cas de test détaillé qui décrit les conditions de tests et les actions à faire ;
- Critères à respecter pour savoir de ce qui est considéré comme conforme ;
- Résultats qui sont attendus, ce qui permet de le comparer aux résultats obtenus après les tests ;
- Limites et les contraintes pour encadrer les équipes ;
- Budgets alloués pour la mobilisation des ressources humaines et techniques.
Outils et méthodes pour faciliter la rédaction du cahier de recette
En 2025, il existe des outils qui facilitent énormément la rédaction d’un cahier de recette, comme TestRail, Zephir ou Jira. Ils permettent de structurer les cas de tests, de suivre la réalisation et centraliser les données des résultats. Combiné à la méthodologie agile ou Gherkin, la création d’un cahier de recette sera plus claire et son exécution sera plus efficace.
Les meilleures pratiques pour un recettage optimal
DigitalUnicorn vous présente les bonnes pratiques pour un recettage optimal. En effet, elle ne se repose pas uniquement sur la bonne méthodologie ou sur le bon cahier de recette pour être optimale. Les voici :
- Impliquer les utilisateurs dès le début du processuspour maximiser la pertinence des tests et réduire les risques des rejets ;
- Automatiser les tests pour gagner du temps et de l’efficacitépour accélérer les tests et la validation ;
- Utiliser des outils de gestion de tests pour un suivi optimalpour centraliser les documents et les résultats et pour générer des rapports plus détaillés ;
- Documenter chaque étape du processus de manière exhaustive pour améliorer la communication des équipes et pour une meilleure traçabilité des données, des processus et des résultats ;
- Gérer les anomalies efficacement et suivre leur résolutionpour gagner du temps et optimiser les coûts. Privilégiez les anomalies les plus critiques pour finir avec les moins importants.
Grâce à des équipes expérimentées et compétentes, notre agence web DigitalUnicorn peut prendre en main le recettage de votre projet. Nous saurons étudier votre cas sur tous les aspects et proposer les solutions adaptées.